Lundi 21 Août 2017, j’ai parcouru 600 km dans la voiture de Romger Carton et son orgue de barbarie dans le coffre. Nous sommes allés au festival d’Aurillac. 600 compagnies et des centaines de festivaliers se sont rencontrés pour rire, danser, chanter…
- L’orgue de Barbarie devant le mur d’affiche des compagnie d’aurillac
J’ai donc découvert le festival international d’Aurillac en accompagnant Romger Carton. J’ai vu des spectacles dans les rues et dans les collectifs. J’ai aussi assisté à la préparation de ce tourneur d’orgue de barbarie avant chacun de ces concerts et du coup, des autres artistes avec qui il partageait le gymnase transformé en loge.
Cette place privilégiée m’a permise de comprendre que le métier d’artiste est complet : échauffement, maquillage, costume, coiffure, concentration, stress, prestance, adaptation…
- Romger carton chantant dans les rue d’Aurillac pour l’édition 2017 du festival international d’art de rue
L’interprète, une fois installé Rue des Carmes (Centre Ville), je pouvais asseoir Mayenne (son singe) sur l’orgue de barbarie. De nombreux artistes et vendeurs exposaient dans cette rue. Nous avons rencontrés certains d’entre eux, ce qui a donné lieu à des inédits ;
-Un vendeur de flûtes de pan est venu faire sa pause pendant plusieurs chansons
-Un membre du « Collectif d’Ici » a chanté « Emmenez-moi » avec Romger
-Un jeune homme a joué du violon sur « Rue de Paname »
-Une jeune femme a profité de plusieurs morceux pour s’entraîner au bâton du diable
-Un artiste amateur est venu gentiment déstabiliser Romger Carton avec son monocycle et ses massues de jonglage
-Un musicien-bucheron a mêlé le son de sa scie au son de l’orgue de barbarie sur « Mon amant de Saint Jean »
-Beaucoup de passants, hommes et femmes de tous âges ont joint leurs voix sur « Aragon et Castille » ou « Les Mots » de la Rue Kétanou et d’autres chants.
-Les enfants et même des étrangers étaient interloqués par cette boîte à musique. J’entendais alors les parents et amis expliquer le mécanisme attisant la curiosité.
-Une compagnie proposait aux festivaliers de faire peau neuve, maquillés des cheveux aux chaussures avec une couleur vive de leur choix… et surtout en sous-vêtement ! Un couple tout en rouge s’est régalé les oreilles avec la douce poésie de cette musique. Plusieurs personnages vert, jaune, ou orange… venaient danser avec légèreté.
-Un morceau de jazz a aussi été attendu par des passants dont un jeune couple.
Nous avons terminés cette semaine à Aurillac par du Land Art au bord de la Jordanne (rivière de ce pays montagneux). Le courant d’eau fraîche nous a apporté l’inspiration pour faire des mandalas, et surtout … un orgue de barbarie, bien sûr !